mardi 25 novembre 2008

Au détour d'un cd...


Parfois, on retombe sur une vieille compilation faite maison, dans d'autres temps, d'autres vies, d'autres envies.


On hésite...


Finalement on l'insère dans le lecteur et...



‘Strawberry fields forever’ version Peter Gabriel

Et je succombe… à nouveau…


'To live without my music

Would be impossible to do

'Cause in this world of troubles

My music pulls me through'


'Music' John Miles


jeudi 20 novembre 2008

L'Irremplaçable






En faisant cette série de photos, c'est à Elle que j'ai pensé...

lundi 17 novembre 2008

Bienvenue chez les Ch'tis: Drame dramatique.

On le sait mais il est toujours bon de le rappeler. Voici une façon amusante de se rendre compte que tout ce qui passe à la télé (pareil pour toutes sources d'informations 'mise en forme' par l'homme) n'est pas à prendre au pied de la lettre! Un savant montage et le tour est joué!
C'est par ici!

samedi 15 novembre 2008

1001 kilomètres: Retour.


L’arrivée à Toulouse s’est faite vers 14h, sous le soleil. Les places réservées pour le camion sont libres. C’est beau l’administration toulousaine ! D’abord, avant tout et en priorité : CAFEEEEEEEEEEEEE !!! Servi de main de maître par L’Homme en personne s’il vous plait ! L’appartement que j’avais quitté tout beau tout propre deux mois plus tôt s’était transformé en champ de cartons de toutes tailles, ouverts, fermés ou débordants. Pixelle en perdaient ces pixels -Facile. Oui, je sais. - L’après-midi s’est écoulée entre bullages, ronflotages et glandouillages divers et variés. Le soir, resto ! Non mais alors, 1001 bornes ça valait bien ça !

Pour l’anecdote, on s’est fait refouler au Carmen parce que d’après le cerbère à l’entrée, il n’y avait plus de places. Après un rapide coup d’œil à l’intérieur, on a constaté qu’aucune table n’était occupée. Bon… n’insistons pas… On a trouvé autre chose, ailleurs et en fin de compte probablement bien mieux! Accueil chaleureux par un ex footballeur pro, reconverti dans l’horeca pour cause de coup de boule à l’arbitre. Personnage d’emblée sympathique donc. Nourriture abondante et excellente. Que demander de plus ? Fin de l’anecdote.

Dimanche 26 : Réveil tranquille. Les camions ne pouvant pas rouler avant 22h, on fini les cartons à l’aise. Comme dans tous déménagements dignes de ce nom, certains amis étaient là comme promis, d’autres manquaient à l’appel comme prévu. Qu’à cela ne tienne, deux paires de bras masculins aidés de deux paires de bras féminins -il devait y avoir aussi des jambes quelques part...- ont largement suffit à remplir le camion. Un passage chez MacDo pour clôturer le chargement et une sieste pour Ciguë qui reprend le volant dès 22h. Après, la route… Pour ma part, quelques moments grisants encore comme par exemple ces deux hommes endormis à coté de moi, confiants dans ma conduite de nouvelle ancienne camionneuse, la pluie battant la route, la nuit noire et ‘Light’ en live d’Archive. Un sentiment de sérénité et de tout puissance à la fois…

Lundi 27 : 15h, arrivée à Bruxelles. Jusque là, depuis la frontière, c’est grand soleil mais dès que je pose le pied au sol, une bonne drache bien de chez nous! Les places réservées pour le camion ne sont pas libres. C’est beau l’administration bruxelloise ! Elévateur, ami présent comme prévu, encombrement de l’appartement par des cartons, un chat, des meubles, et accessoirement L’Homme... Et puis, le premier soir… la première nuit… le premier réveil… Un (re)commencement donc.

jeudi 13 novembre 2008

Au fait,


Cette nuit, c'est pleine lune...

...

Non... c'était juste comme ça...

...

Pour dire...

mardi 11 novembre 2008

1001 kilomètres: Aller.


Ca y est, je reprends du service. Ô joie Ô bonheur ! Mon bureau a retrouvé son espace vital, mon ordi sa place, mon chat mes genoux. Il en aura fallu du temps. Même Franssoit a posté ! C’est dire ! Tout est bien qui finit bien. Enfin, qui commence…

Parce qu’en fait, tout a commencé avec un déménagement. L’Homme quitte Toulouse pour Bruxelles. Cartons et chat sous le bras. Enfin… un camion est quand même nécessaire. Ayant passé mon permis il y a fort, fort, fort longtemps, je me fais une joie de retrouver un gros volant, surplomber la route et écraser les petites vieilles à coup de huit tonnes ! Je vous le fais façon journal de bord :

Vendredi 24 novembre : 7h15, réveil. 7h40, levée -à la bourre comme d’hab’-. Sauter dans un jeans, piocher un gros pull dans l’amas de linge propre (… sale ?) et en route pour 11h de boulot. Journée particulièrement chargée puisque ma collègue n’a pas fait tout ce qu’elle aurait dû la veille et qu’il faut particulièrement bien préparer la journée du lendemain, mauvaise que je suis de la laisser affronter seule la horde snobinarde ucclois des samedis. 20h, fermeture du magasin. 20h45, retour chez moi. Calmer le rythme. Manger un bout, prendre une douche brulante, enfiler des vêtements confortables et chauds. Passer un dernier coup de fil. Regarder ‘Les Experts’ à la télé, série propice à la somnolence.

Samedi 25 novembre : 0h30, Johnny arrive, le camion avec lui. ‘Tu es reposée’ ‘Pas tellement. Mais c’est toi qui fais les quatre premières heures, non ? J’en profiterai pour ronfloter.’ ‘ Ok’. Direction le Ring (périf bruxellois), autoroute de Mons, frontière franco-belge et sa poignée de mains stylisée. A1. Traversée de Paris par le périf - Surréaliste. Ca roule! J’adore ! En même temps, il est 4h du matin-. Sortir de Paris. Je prends le volant. Mon excitation, montée tout au long du trajet, est à son comble. Je glisse dans le lecteur ‘The Wall’ de Pink Floyd. -Comment pourrait-il en être autrement ?- Avec les premières notes de ‘In the flesh’, je me glisse entre les deux semi garés juste devant moi, gagne la bretelle et me lance sur l’autoroute. Limité à 90km/h, je me positionner correctement sur ma bande -l’air de rien, la bête est large- et … Et c’est le pied ! Je sais que quatre heures durant, je vais me délecter de centaines de kilomètres de bitume, d’une nuit noire virant très doucement au jour, amenant son lot de brume matinale coincée entre les replis du Massif Central. Je sais que quatre heures durant, je vais déguster du Pink Floyd, du Cure en live, du Satie. Et je sais surtout que dans une dizaine d’heures, je retrouve L’Homme. Et cette fois ci, il n’y aura pas de séparation quand je quitterai Toulouse…