Ca y est, je reprends du service. Ô joie Ô bonheur ! Mon bureau a retrouvé son espace vital, mon ordi sa place, mon chat mes genoux. Il en aura fallu du temps. Même Franssoit a posté ! C’est dire ! Tout est bien qui finit bien. Enfin, qui commence…
Parce qu’en fait, tout a commencé avec un déménagement. L’Homme quitte Toulouse pour Bruxelles. Cartons et chat sous le bras. Enfin… un camion est quand même nécessaire. Ayant passé mon permis il y a fort, fort, fort longtemps, je me fais une joie de retrouver un gros volant, surplomber la route et écraser les petites vieilles à coup de huit tonnes ! Je vous le fais façon journal de bord :
Vendredi 24 novembre : 7h15, réveil. 7h40, levée -à la bourre comme d’hab’-. Sauter dans un jeans, piocher un gros pull dans l’amas de linge propre (… sale ?) et en route pour 11h de boulot. Journée particulièrement chargée puisque ma collègue n’a pas fait tout ce qu’elle aurait dû la veille et qu’il faut particulièrement bien préparer la journée du lendemain, mauvaise que je suis de la laisser affronter seule la horde snobinarde ucclois des samedis. 20h, fermeture du magasin. 20h45, retour chez moi. Calmer le rythme. Manger un bout, prendre une douche brulante, enfiler des vêtements confortables et chauds. Passer un dernier coup de fil. Regarder ‘Les Experts’ à la télé, série propice à la somnolence.
Samedi 25 novembre : 0h30, Johnny arrive, le camion avec lui. ‘Tu es reposée’ ‘Pas tellement. Mais c’est toi qui fais les quatre premières heures, non ? J’en profiterai pour ronfloter.’ ‘ Ok’. Direction le Ring (périf bruxellois), autoroute de Mons, frontière franco-belge et sa poignée de mains stylisée. A1. Traversée de Paris par le périf - Surréaliste. Ca roule! J’adore ! En même temps, il est 4h du matin-. Sortir de Paris. Je prends le volant. Mon excitation, montée tout au long du trajet, est à son comble. Je glisse dans le lecteur ‘The Wall’ de Pink Floyd. -Comment pourrait-il en être autrement ?- Avec les premières notes de ‘In the flesh’, je me glisse entre les deux semi garés juste devant moi, gagne la bretelle et me lance sur l’autoroute. Limité à 90km/h, je me positionner correctement sur ma bande -l’air de rien, la bête est large- et … Et c’est le pied ! Je sais que quatre heures durant, je vais me délecter de centaines de kilomètres de bitume, d’une nuit noire virant très doucement au jour, amenant son lot de brume matinale coincée entre les replis du Massif Central. Je sais que quatre heures durant, je vais déguster du Pink Floyd, du Cure en live, du Satie. Et je sais surtout que dans une dizaine d’heures, je retrouve L’Homme. Et cette fois ci, il n’y aura pas de séparation quand je quitterai Toulouse…
Enfin réunis, chabadabada.... Je sors, je ne veux pas déranger...
RépondreSupprimerEpisode 1 et tu n'es pas encore à Toulouse, je sens que tu vas en faire une encyclopédie en 14 volumes, du déménagement !
RépondreSupprimer:-))))
J'ai jubilé de concert avec toi en te lisant ! Jolie conclusion... Ah (soupir), j'aimerais qu'on m'en écrive des comme ça, tiens !
RépondreSupprimerBon, Bruxelles-Toulouse en gros cul d'une traite, je crois que je serais encore capable.
RépondreSupprimerMais quatre heures de Pink Floyd, Cure (?) et Satie, non, là, c'est de la torture mentale, du sadisme auditif !
J'adore Pink Floyd mais il faut faire gaffe quand on est au volant car certains morceaux ont un effet léthargique ;-)
RépondreSupprimerLors de ma dernière grande transhumance, c'est The Doors et Led Zeppelin qui m'accompagnaient.
Bon vent !
Quand je vais chez ma soeur (500 km) et que je suis seule avec mon chien, j'écoute Björk à fond. Mon chien aime pô du tout du tout...
RépondreSupprimerMarie-Georges : Tu voudrais être un camion ? :-)))
RépondreSupprimerDidier Goux : Quatre heures de Satie, ça aide à s'obliger à avancer pour que ça s'arrête !!!
(je plaisante, je ne connais même pas !)
:-)))
Catherine : il est temps d'initier monsieur aux musiques modernes ! :-)))
Mais j'écoute beaucoup de musique moderne : Philippe Hersant, Olivier Greif, Michael Lévinas, Michèle Reverdy, Takemitsu, Boulez, Ligeti, and so on !
RépondreSupprimerEt depuis quand vous faites le taulier sur un blog qui n'est pas le vôtre, d'abord ? Ça y est, vous avez pris le pouvoir ? Cette malheureuse Ciguë est désormais confinée à la cuisine et à la buanderie ? C'est un scandale ! Que font les Chiennes de garde ?
Didier Goux : ah bin, justement, je rentre des courses et il faut encore que je vide le lave vaisselle avant de préparer le repas de la taulière ! :-))
RépondreSupprimerIl se trouve que je passais par là et qu'en quelque sorte ce déménagement me concerne aussi ! :-)
Mais elle répondra ce qu'elle veut dès qu'elle aura cinq minutes ! :-)))
Pour la musique moderne, je ne pensais pas exactement à celle-là, plutôt un truc avec des basses et de la guitare, voire de la batterie, voyez ?
:-)))
Catherine: Oui... enfin... on en reparle dans un an!
RépondreSupprimerMonsieur Poireau: Ben quoi, suis auteur, non! Non? Ah bon.
Marie-Georges Profonde: Je peux t'en écrire si tu veux ;-)
Didier Goux: Sadisme? Même pas peur!
Webkili: Pour Led Zep, avec plaisir. Pour The Doors, suis un peu dégoutée. Je les ai trop entendu quand j'étais ado. Quant à Pink Floyd, impossible de vivre sans!
Catherine: Björk Ah oui, j'aime bien aussi...
Poireau : oui, j'avais bien compris : des rythmes pauvrissimes qui auraient déjà fait sourire de pitié Guillaume de Machaut ou Josquin des Prés, qui ressortissent aux variétés et non à la musique.
RépondreSupprimerDidier Goux: La vache, je ne connais aucun nom... J'dois pas être moderne comme nana...
RépondreSupprimerMonsieur Poireau: C'est bien. Le repas d'hier était correct. Continuez comme ça et vous pourrez passer de la carpette parterre au lit ;-)
Le vieux con qui s'assume: On vous a reconnu!