lundi 8 décembre 2008

Alain Bashung... ... ...










Moi aussi j'y étais. La tension est retombée depuis mais je n'arrive toujours pas a réellement écrire dessus. Je vais essayer...

La première partie ne m'a pas emballée. Puis on a attendu quelques minutes -le temps pour ciguë de préparer son cancer du poumon- et Alain Bashung est arrivé. Et l'émotion est montée d'un coup.
J'ai fait des photos,
des photos au zoom,
je l'ai vu,
je l'ai scruté
je l'ai écouté aussi
et j'ai entendu

'Je suis un indien, je suis un apache
Auquel on a fait croire
Que la douleur se cache'

'Je suis un indien, je suis un apache
Auquel on a fait croire
Que la montagne est loin'

'Je tuerai la pianiste ma génitrice
Je tuerai la pianiste ma génitrice
Je tuerai'

oserais-je le dire...

Et j'ai pleuré...
Plusieurs morceaux durant, 'Happe' (ou 'Peu à peu tout me happe
Je me dérobe je me détache'), 'Mes bras' (ceux 'qui connaissent une étoile sur le point de s'éteindre'), j'ai pleuré sur moi, sur lui, sur l'injustice du monde. L'Homme m'a dit que j'étais brisée. C'était vrai...
Puis j'ai hurler, tout le public de L'Ancienne Belgique aidant 'On t'aime! On t'aime! On t'aime!'
Et puis, le sourire revenu, j'ai aussi hurler 'Osez Joséphine', sensualisé 'Vénus', 'Madame rêve'...
Et puis je lui ai dit Merci et au revoir! Oh oui, au revoir et à très vite!

5 commentaires:

  1. Mes bras connaissent
    J'adore cette chanson et la version de ce concert tout particulièrement...
    Argh, j'y étais aussi, dans l'émotion...

    Bien vu pou l'apache !

    :-)

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  2. Ça devait être bien... Je vous envie, voilà la vérité !

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  3. Monsieur Poireau: Sans toi, je ne l'aurais pas autant apprécié! Merci!
    (Mes bras, j'aime! Et la fin, ces quelques notes au piano... Ca me donne envie de m'y remettre au piano justement...)

    Marie-Georges Profonde: C'était mieux que bien. Si tu as l'occasion de le voir, n'hésite pas. C'est de l'émotion à l'état pur, un moment de bonheur dans ce monde de brutes...

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  4. Je crois que c'est l'un des plus grands sinon le plus grand poète toujours vivant (hélas pas pour longtemps).

    A propos de cigüe ... ça me rapelle une de ses plus belles chansons.

    Dans ma cornue, J'y ai versé,Six gouttes de ciguë, Un peu d'espoir, Ca d'épaisseur, Et j'ai touillé ...
    ...
    J'y suis tombé, Quelle autre solution, Que de se dissoudre ....


    Qui peut encore écrire des trucs pareils ?

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  5. Farid: Je connais ce morceau (sur L'Imprudence si je ne me trompe) J'ai failli caler ce passage quelque part sur mon blog, mais j'ai renoncé. Et oui! Quel poète!

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