mercredi 1 octobre 2008

J'ai fait un rêve



Il arrive parfois qu’on fasse des rêves bizarres. Cette nuit, j’ai rêvé un truc vraiment étrange. Je ne vous fais pas la totale, juste le contexte. La nuit avait été dévastatrice. C’était la tempête. Tonnerres, éclairs, pluie battante, vents violents. La nature se déchaînait. Dans cette tourmente, des concerts rock, limite trash, dans les rues d'une ville inconnue. Ça fusait de tout et de partout. Un vrai foutoir ... Et une profonde excitation au fond de moi.

La nature comme la musique peuvent parfois me mettre dans des états ahurissants. Quand je vois la puissance dont elles peuvent faire preuve, ça me laisse sans voix –littéralement parlant, systématique après un bon concert-! Je ne me lasse pas de photographier des ciels, des lumières -naturelles ou de concert-, des eaux -courantes ou stagnantes-. Impossible de prendre le vent, la pluie ou le son! Impossible de mettre sur pellicules ces émotions! Hier, il a plu toute la journée. Ok, pour le moral, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. Mais quand même ! Il pleuvait si fort qu’on a du fermé la porte du magasin pour s’entendre parler. Le vent était si intense qu’il a fallu rentrer les seaux de fleurs et les colonnes de lierre. Tout s’écroulait aussi facilement qu’une feuille morte tombant d’un arbre.

Imaginez. Se planter au milieu de nulle part et sentir sa peau fouettée de pluie et de vent, éprouver le bruit du tonnerre, être ébloui d’éclairs, tout en écoutant ‘La danse des chevaliers’ de Prokofiev ou ‘New Born’ de Muse, le volume poussé à fond. Ça commence avec un léger frissonnement et puis, comme si originellement toutes ces molécules n’avaient été qu’une, ça se fini en une perte de contrôle totale du corps. Les yeux se ferment d'eux-mêmes pour mieux s'imprégner encore. Le corps reprend son autonomie et fusionne avec cette rage, cette folie ambiante. Il régresse, retrouve ces sensations primaires, celles d’avant qu’on existe, celles d’avant qu’on raisonne, celles d’avant qu’on vive en tant qu’individu. 'Je' n'existe plus. C'est un retour aux origines...






9 commentaires:

  1. Wahou !

    Euh... Tu connais Hervé Villard ? Il parait que ça calme bien !
    :-))

    [Bel article !]



    (Preum's que j'dis à Didier Goux !)

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  2. Pas du tout envie d'être calmée!

    [merci!]

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  3. Hum, hum.
    Pareil que Poireau, sans la référence à Hervé Vilar of course !

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  4. Tout le monde:
    Vous êtes morts ou quoi? Ca vous fait rien à vous quand ça pete de partout? Ou alors, c'est moi qui suis complètement à l'ouest? Oui, ça doit être ça... M'en fous! Na!

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  5. Mademoiselle Ciguë : mais nan mais des fois c'est bien quand ça pête !

    (surtout si ça permet d'échapper à Hervé Vilard !]

    :-))

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  6. Poireau,

    tu es sûr qu'il y a un d à la fin de vilar ?

    Je sais pas...

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  7. Ah, oui, y a un "d" !

    Vilard que ça s'écrit.

    Enfin, "nous, c'est une illusion qui passe"...

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  8. Poireau : Je vois qu’on se comprend, ça me rassure…un peu…

    Dorham : Si tu ne sais même pas comment s’écrit ‘Vilard’, c’est déjà un bon point !

    Dorham : Je te retire le point !

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Envenimez seulement, envenimez !