jeudi 25 juin 2009

Mais non je ne suis pas jalouse !?!

J'en parlais avec l'Homme tout à l'heure, je suis admirative des blogueurs qui arrivent à publier plus d'un billet par semaine. Sans parler de Nicolas qui, quoi qu'il arrive, poste minimum trois billets par jour -à se demander combien d'heures comportent ses journées ! -, je ne sais pas comment ils y arrivent...

Pour ma part, les jours où je travaille - minimum cinq jours/semaine-, je n'ai que rarement le temps de pondre un billet. J'ai éventuellement le temps de commenter à gauche, à droite, mais écrire, ça, non ! Quand je rentre le soir -dans le meilleur des cas 19h30-, je n'ai plus qu'à glisser les pieds sous la table -parce que l'Homme cuisine et ça, c'est génial !-, on mange en regardant une connerie à la télé, ou en papotant, et il est tout de suite 22h30/23h, je vais donc me coucher.

Quant aux jours où je ne travaille pas, c'est lessives, repassage, courses -tout ce qui est trop gros pour rentrer dans le chariot de courses de l'Homme-, et prendre un peu de temps pour moi/nous, donc, pas trop d'ordi. Et puis la semaine est bouclée.

Mais comment vous faites vous ?!? En tous cas, vous m'épatez les gars !


Ceci dit, rassurez vous, la suite de l'anniversaire de l'Homme arrivera... un jour... certainement...

24 commentaires:

  1. Avant d'avoir lu la suite, je vais répondre à la perfide accusation en début de billet. Je passe en fait très peu de temps à rédiger mes billets. Il est très rare que ça dépasse le quart d'heure (hors mise en page). Seuls certains billets (comme celui de ce matin, sur PMA) me prennent du temps (et généralement parce que je manque d'inspiration) (pour info, celui de ce matin m'a pris environ une heure : je n'étais pas inspiré pour dire comment je désapprouvais les blogueuses en face de moi).

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  3. Mademoiselle Ciguë : Nicolas a cette rare qualité que je lui envie : il possède la capacité d'écrire aussi vite qu'il tape au clavier, ça m'énerve. Je suis un laborieux de la phrase et j'ai à peine terminé d'en poncer une qu'il a rédigé cinq billets de suite !
    :-)

    [Bon, pour le temps, il faut dire qu'il m'arrive d'écrire après 22h30 et jusque tard dans la nuit, justement parce que j'aime ça !!!]

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  4. "Mais comment vous faites vous ?!? En tous cas, vous m'épatez les gars ! "

    Je vais répondre ! Ca devrait d'ailleurs faire un billet, je piquerai peut-être ce commentaire, à l'occasion.

    D'une part, je dors assez peu quand je ne suis pas Loudéac. Je suis donc souvent sur les blogs dès 5h30 - 6h, ce qui me permet de lire beaucoup de blogs (ce qui explique les classements). Sauf aujourd'hui, la RdB s'est finie un peu tard, hier soir...

    D'autre part, j'ai beaucoup de temps de loisir. Les Français passent en moyenne trois heures par jour devant la télé, je peux bien en passer quatre sur les blogs sans me considérer comme taré. Je ne regarde presque jamais la télé. Ensuite, je suis célibataire. Trois conséquences :
    1. Je n'ai pas de temps à consacrer à quelqu'un (je peux bloguer en mangeant).
    2. J'organise mon emploi du temps comme je veux.
    3. Je n'ai pas de tâches ménagères "supplémentaires" (par exemple, tu dis devoir faire les courses, pas moi, je vais vite fait chez Leclerc pour m'assurer deux jours de pitance, de torchage de fesse et de rasage, ...). En outre, j'ai un peu de sous donc je paye une petite dame pour le repassage et une autre pour le ménage. Mes tâches ménagères se résument en gros à changer les draps et étendre la lessive... (je résume, il y a aussi les bricoles quotidienne).

    Enfin, j'ai un boulot qui me permet le blogage.

    Petit 1 : je viens très tôt au bureau, les transports en commun sont presque vides. Ce qui fait que je passe près de 10 heures par jour au bureau. Il suffit d'éviter toutes les pauses débiles à écouter des collègues parler de la rougeole du petit dernier, limiter le temps passé à table à écouter les mêmes conneries... Ca dégage 2h30 par jour pour bloguer.

    Petit 2 : j'ai un accès à Internet du bureau où je peux répondre en direct aux commentaires...

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  5. Monsieur Poireau: Wouai ! Moi aussi, il m'énerve ! Je suis au moins aussi laborieuse que toi pour écrire et je n'aime pas devoir écrire pour créer du passage sur mon blog. Je tiens à ce qu'écrire reste impérativement un moment de plaisir et en aucun cas une obligation. Et si je suis moins lue, c'est vraiment pas grave... (enfin, c'est chouette quand même quand j'ai des commentaires, ne nous voilons pas la face ! ;-)

    Nicolas: Une telle organisation me laisse sans voix ! Ceci dit, en y réfléchissant, c'est vrai que quand j'étais célibataire, je passais beaucoup plus de temps sur internet. Et puis, comme tu le soulignes, avoir un peu d'argent devant soi facilite grandement les choses. Pour l'instant, nous n'avons pas cette facilité là... mais on ne désespère pas de gagner à euro-million un jour ;-)
    Quand à bloguer au boulot, c'est vraiment impossible. Écrivant laborieusement, il m'est impossible de m'interrompre toutes les cinq minutes pour servir un client, répondre au tel, etc... et comme le magasin ne ferme pas sur le temps de midi...
    ...
    Mais au fait, j'y pense... je vais démissionner ! Comme ça, j'aurai tout mon temps ! C'est ça la bonne idée ! De ce pas, je vais annoncer la nouvelle à ma boss... ;-)))

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  6. Tout comme Nicolas, j'ai la chance d'écrire vite et facilement (je n'ai pas dit : bien !) : je ne crois pas avoir jamais passé plus d'une heure sur un billet, aussi long fût-il (futile toi-même, eh, gros con !).

    De plus, je ne travaille que trois jours par semaines et, dans une journée à Levallois, mon boulot effectif ne m'occupe presque jamais plus de deux heures (en comptant large...). Bien sûr, il y a les Brigade mondaine à la maison. Jusqu'à présent, j'en écrivais six par an (je repasse à quatre en 2010 : je me fais vieux), et on pourrait penser que cela me bouffe tout mon temps : il n'en est rien. Je mets environ 15 jours pleins à écrire un roman, ce qui me laisse, même sur deux mois, beaucoup de temps libre.

    Et puis, il y a des accommodements avec le ciel. en ce moment même par exemple, 10H42, je devrais avoir commencé à écrire depuis un quart d'heure. Or, je suis là à babiller chez vous !

    D'autre part, en opposition frontale avec Nicolas, je déclare qu'être marié est un gros avantage pour le blogage (à condition d'être un ignoble macho pourri gâté) : je ne fous à peu près rien dans la maison (sauf passer la tondeuse tous les 15 jours), ce qui est autant de temps dégagé.

    Enfin, au sous-sol, je séquestre une demi-douzaine de Maliens sans papiers que je force à écrire mes billets à ma place en échange d'une écuelle de sorgho : ce sont les nègres du nègre, des écrivains en bâtiments au carré.

    Bref, on s'organise...

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  7. Didier Goux : vous êtes différent de Nicolas pour ce qui est de l'écrire mais vous avez en commun, si j'ai bien compris, (tiens Mademoiselle Ciguë tape un commentaire en parallèle sur son ordinateur, c'est surréaliste !), une pratique régulière voire forcenée dans le domaine. Je sais par expérience que cette pratique donne plus d'aisance. Je regrette souvent de n'avoir pas assez de temps à y consacrer mais la réalité est une saleté dont il faut tenir compte, malheureusement !

    Quinze jour pour un roman ! De quoi en écrire une bonne centaine par an ! Au boulot, bordel !!!

    [Tiens des envies de roman me titille en ce moment aussi…].

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  8. Didier: Mais si, parfois, c'est bien ce que vous écrivez !

    Quinze jours pour écrire un roman !?! Alors, vous me foutez carrément la honte ! ;-)

    Au boulot nom de dieu !! Mais j'adore que vous babilliez chez moi !

    Quant au mariage, je dois quand même dire que l'Homme en fait beaucoup, beaucoup, beaucoup (j'en profite pour le remercier) Avant qu'il ne débarque ici, je me nourrissais de pâtes -avec une sauce Buitoni les jours fastes-, un foutoir absolu régnait en maître et les montagnes de linges sales se mêlaient à celles propres... En même temps, nous n'avons pas de jardin donc pas de problème de tondeuse (mais quand on aura gagné à euro-million...)

    Et pour vos Maliens, j'ai entendu dire que le Philippin était bien meilleur...

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  9. Monsieur Poireau: Tu m'surveilles maintenant ?!?!?! Tu me feras deux aller-retour supplémentaire au puits et de nuit encore !

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  10. La vie des bœufs reste à écrire !
    :-))

    [En même temps, cette Cosette, quelle carrière !!!]

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  11. ben, on a pas de vie ou du moins, pas celle là ...
    c'est joli ce jaune là.

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  12. Je garde mes Maliens, restant fidèles à nos anciennes colonies dont la perte fut une catastrophes pour ces pauvres gens si sympathiques mais un peu arriérés.

    (Smiley ! pas la HALDE !)

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  13. Je passe en coup de vent, faut que j'aille préparer le déjeuner au macho !

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  14. arf: je redoutais ton arrivée ici, je ne sais pas comment on fait les r à l'envers... Je vais plancher là-dessus... ;-)

    Didier: Je préviens qui de droit !

    Catherine: Courage Catherine, courage ! :-)

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  15. αяf: Ça y est, j'ai planché et l'illumination m'en venue ! αяf αяf αяf αяf αяf...

    [merci l'Illumination]

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  16. Trop forte Mademoiselle Ciguë !

    [Un peu illuminée, bien sûr !]

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  17. Melle Ciguë
    "On fait ce qu'on pneu on n'est pas des chambres à air"
    Vous vous défendez fort bien n'est-ce point l'essentiel...
    Suis désolée, je lis les articles dans mes moments libres mais j'avoue laisser peu de com..
    pardon, pardon...
    Il me plaîrait, avec votre permission, de mettre votre blog, dans mes liens.

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  18. Jeffane: Mais vous l'avez très chère ! Vous l'avez ! ;-)
    Quant à laisser des commentaires -ou pas-, je serais assez mal placée pour critiquer... Surtout en ce moment où je vois les semaines défiller à vitesse v v'... Je désespère d'avoir un peu de temps pour les blogs... En même temps, j'aime bien bien mes activités 'annexes', alors...

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  19. Mlle Ciguë - une petite confidence -
    Pour les commentaires, j'ai quelques complexes quand je vois la profusion de mots "savants ou supposé tels" que beaucoup de personnes utilisent...
    Un jour, dans mon travail, j'ai vu des petites gens (ceux qui n'ont pas les moyens de prendre un avocat quoiqu'il y ait l'aide juridictionnelle) perdre leur procès parce qu'ils ne comprenaient pas les mots inhérents à certaines professions - ces mots qui ont différents sens et avec lesquels il faut savoir jouer avec subtilité -. Cela m'a fait réfléchir et du coup, je me suis juré de n'utiliser que des mots courants et simples, au moins pour ces personnes-là... et, comme j'en ai pris l'habitude, je reste et préfère rester ainsi.
    Ma collègue à mi-temps, au début très réticente, en a convenu d'elle-même avec le temps parce que, gentiment, je lui ai dit que "tout le monde pouvait être, un jour, de l'autre côté de la barrière" et que, dans ce cas-là comme lorsque l'on accompagne un malade, les amis se raréfient à la vitesse grand V... plus d'argent ou peu pour les uns, plus de bonnes et jolies tables pour les autres, alors on se sauve on ne vous connaît plus et on ne veut plus vous connaître..

    Vous comprendrez mieux ainsi ma réaction pour les coms et puis j'ai peu de temps même en ne regardant jamais ou presque la télé...

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  20. Jeffanne: ton comm m'a laissé un peu les bras ballants je t'avoue... Je devrais avoir du temps ce soir pour te répondre... :-)

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  21. Jeffanne: D'abord, un petite explication: Long commentaire -intelligent-, demande longue réponse -autant que possible intelligente aussi-, demande du temps. Et depuis quelques semaines, j'en ai peu. Alors, ou bien je te taper une demi phrase -ce qui n'a aucun intérêt- ou bien je prends le temps de répondre. Sois un peu patiente quand même...
    Ceci étant dit, je suis d'accord avec toi. Les gens qui utilisent des mots savants m'énervent. D'abord parce qu'une fois sur deux, je ne les comprends pas, ensuite -je dois avoir un complexe d'infériorité qui traine quelque part- j'ai la désagréable impression qu'ils se pensent supérieur. Le principe de base de la communication -mais ça n'engage que moi- c'est d'être compris. Déjà, en utilisant des mots simples, entre personnes de bonne volonté, on ne se comprend pas toujours alors si on y ajoute un jargon 'élitiste', autant la fermer...
    Quant aux amis qui se comptent sur les doigts d'un main quand on est dans la merde, entièrement d'accord aussi. Je suis passée par là, comme la plupart d'entre nous un jour ou l'autre. Ce que je trouve dommage, c'est que la plupart des gens ont la mémoire courte. Je l'ai déjà dit ici, mais je n'aime pas les gens. Je n'aime pas la masse des gens. En masse, la plupart du temps, je les trouve cons! J'apprends, depuis quelque temps maintenant, qu'au milieu de cette masse on peut découvrir quelques perles. Et ces petites perles là -rares- n'ont pas de prix. J'apprends aussi que parfois, selon les périodes, les perles changent. Ça s'appelle la vie m'a-t-on dit... On avait qu'à dire que j'apprends à vivre alors...

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  22. Merci, mademoiselle Ciguë, j'ai de la patience, je crois, beaucoup de patience et ne suis pas exigeante pour deux sous...
    Prend toujours ton temps pour me répondre, et puis ce n'est pas une obligation...
    Le travail... je connais, l'absence de déjeûner aussi, le partage emploi/hôpital aussi... le départ tôt le matin et les retours tard le soir aussi, avec des trajets difficiles et longs pour une ville de rien du tout... parce que les transports étaient mal conçus et mal pensés...
    Ce qui compte pour moi maintenant ce sont les quelques instants (voire quelques secondes) d'amitié que je trouve sur le net - je n'ai pas d'autre choix maintenant et, au bout du compte je m'en accommode cela comble un certain isolement... et c'est mieux que rien du tout... même si je refuse de voir ces instants comme aléatoires...

    Merci infiniment pour "ton" point de vue et "ta" réponse rapide... je suis un peu gênée de t'avoir pressée...

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  23. Comme quoi, avec des mots simples, on peut aussi se comprendre... ;-)
    Courage pour tes journées qui ont l'air bien difficiles et bonne nuit :-)

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Envenimez seulement, envenimez !