lundi 6 octobre 2008

La soirée sera Vengeresse



Ce soir, sur la RTBF, ils passent 'V for Vendetta'. Je suis fan, j'adore, j'adule, je vénère. Dans une autre vie, j'avais écrit ceci (légèrement modifié mais c'est mon texte merde, j'en fais ce que je veux):

'Je ne connaissais pas le comic dont est tiré le film. Il faut dire que les Superman, Batman et autres ne m'ont jamais foncièrement intéressée. J'ai donc échoué sur ce DVD un dimanche déserté de toutes activités. "Aller, soyons fou" me dis-je "je vais me louer un truc pas compliqué histoire de pouvoir suivre même si je ronflote cinq minutes dans mon fauteuil" Je suis sûr que vous voyez ce que je veux dire.
« Voilà ! Vois en moi l'image d'un humble vétéran de vaudeville distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu'un vil vernis de vanité, est un vestige de la vox populi aujourd'hui vacante, évanouie. Cependant cette vaillante visite d'une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait vœu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition. Un seul verdict, la vengeance, une vendetta telle une offrande votive mais pas en vain car sa valeur et sa véracité viendront un jour faire valoir le vigilant et le vertueux. En vérité ce velouté de verbiage vire vraiment au verbeux, alors laisse-moi simplement ajouter que c'est un véritable honneur que de te rencontrer. Appelle-moi V. » Et là, j'ai succombé! Homme cultivé, une certaine élégance, complètement révolutionnaire et adepte de l'auto-dérision...Il n'est plus question de dormir ne serait-ce qu'une seconde! Je fais l'impasse sur le résumé (que vous trouverez en cliquant sur le titre) et passe directement au fond.
Si vous avez lu "1984" de George Orwell, vous retrouverez l'idée générale. Un monde totalitaire, sombre, où la société a oublié de penser par elle même. Big Brother devient Haut Chancelier, les télécrans sont remplacés par une télévision omniprésente, contrôlée par le gouvernement. Ma parano me revient en pleine face, un sentiment de claustrophobie m'envahi, et je ne peux m'empêcher de faire certains liens avec le monde dans lequel je vis...
Hormis le scénario, ce film est techniquement une réussite! Étant particulièrement sensible aux ambiances -créées aussi bien par les décors que la lumière, la bande son, etc...- , je ne peux qu'élever un autel au génie de ces gens qui ont réussi à créer de tels atmosphères. Je n'écouterais plus jamais "l'ouverture 1812" de Tchaikovski sans penser à l'explosion de la cour d'assise de Londres! Scène subtilement amenée, où l'on se demande encore si le type est juste un peu atteint ou vraiment complètement à la masse. C'est beau...très beau...et exaltant!'
Et pour ceux qui suivent un peu Melle ciguë, vous remarquerez qu'elle n'est pas allée chercher bien loin son idée brushing... Ce soir donc, c'est plateau télé, téléphones éteints, sonnette débranchée, je n'y suis pour personne!

8 commentaires:

  1. Poireau: D'abord, premièrement, de un, je fais ce que je veux!

    (le film fini vers 22H35...)

    RépondreSupprimer
  2. « Je n'écouterais plus jamais "l'ouverture 1812" de Tchaikovski sans penser à l'explosion de la cour d'assise de Londres! »

    J'adore cette phrase, c'est beau comme du Verlaine sous crack !

    (Malgré la grosse faute de conjugaison...)

    RépondreSupprimer
  3. Didier Goux: La faute, c'est pas moi, c'est Word...

    (vous vous rendez compte que vous venez de me faire un très beau compliment??? Presque j'en tombe de ma chaise... Merci!)

    RépondreSupprimer
  4. en tout cas j'adooooooore la coupe de cheveux ! (j'ai toujours trouvé les nuques sexy)

    RépondreSupprimer
  5. =:-| : Moi aussi. c'est bien pour ça que je suis passée à l'action cet été. C'est ici

    RépondreSupprimer
  6. Je l'ai vu 2 fois et j'ai bien aimé aussi. Inutile de vous dire, n'est-ce pas, que je l'ai regardé seule ! C'est pas le genre de film que regarde mon Luminaire Céleste ! Il ne sait pas ce qu'il perd ! Ne serait-ce que mes gloussements...

    RépondreSupprimer
  7. Catherine: Et oui! Que voulez vous ma bonne dame, ça n'est jamais qu'un homme...

    RépondreSupprimer

Envenimez seulement, envenimez !