jeudi 29 janvier 2009

Ah ? On peut pas pisser sur les trottoirs ???

Mes amis les hommes (puisque, je le rappelle, nous les femmes, nous sommes parfaites... ), c'est par ici !

Une petite parenthèse quand même. Qu'on ne puisse plus fumer dans les lieux publics je veux bien. Mais alors, il faut mettre des cendriers dehors !

(N'oubliez pas de faire votre choix )

mercredi 28 janvier 2009

Deuxième étape.







Voici donc les six photos que vous avez choisies parmi les cinquante-deux que je vous avais proposées précédemment. Je ne dois en envoyer que quatre... Lesquelles ???


( Et merci à ceusses d'entre vous qui m'ont bien bien aidés avec vos votes ! :-)



lundi 26 janvier 2009

Y'a pas à dire,

...y s'passe des choses dans le monde quand même!

'Il se coince la tête dans une benne à ordures
lundi 26.01.2009, 16:31
Un Allemand à la recherche de ses clés s'est retrouvé la tête coincée dans une benne à ordures. L'homme de 39 ans, habitant Mönchengladbach (ouest de l'Allemagne), farfouillait dans la benne dimanche soir à la recherche de clés après y avoir jeté des papiers lorsqu'il s'est retrouvé encastré. Les pompiers, alertés, ont d'abord agrandi l'entrée de la benne pour y pousser l'infortuné tout entier, avant de découper le bas du conteneur pour l'en sortir... avec ses clés.'
(source)

Heureusement que j'ai Netvibes !

dimanche 25 janvier 2009

Le neurone de ciguë


Le magasin est ouvert le dimanche matin. Cette semaine, c'est mon tour. Ça commence relativement bien. Des clients dès l'ouverture, c'est assez rare. Je vaque, d'un bouquet à un montage. On a été littéralement dévalisé hier, je dois donc jongler avec le peu de fleurs qu'il me reste pour faire le meilleur chiffre possible -la rentabilité ça s'appelle-. On a convenu avec la boss qu'elle m'appelait à la fermeture pour savoir s'il faut racheter des fleurs pour demain ou non.


11h40. Je commence à ranger le magasin. Un coup de balai, vider les seaux, refaire une belle vitrine. L'Homme me téléphone.

'Je te laisse, j'ai encore un peu de boulot avant la fermeture... '


11H50. Un client entre, je refais un bouquet selon son goût et son budget.


11h57. Je repasse vite fait un coup de balai. Je rentre ce que j'avais exposé sur le trottoir.

' Tiens, les filles d'à côté sont en retard, elles n'ont même pas encore rentré leurs plantes. '

Je vide la caisse.


12h01. Un tour de clef, le magasin est fermé.

'Tiens, N. ne m'a pas appelée. '

J'envoie par SMS un rapide compte-rendu. Dans la voiture, la radio m'annonce que c'est la fin du journal. Il est 12h02.


12h30. J'arrive chez moi.

' T'es déjà là? '

' Ben oui. Pourquoi? '

' Tu as déjà fermé ? Ça ne ferme pas à 13h ? '

' ... ... ... MERDE ! J'ai fermé à 12h '


jeudi 22 janvier 2009

Heu...


J'ai assisté ce soir à quelque chose d'étonnant. Deux personnes chères à mon cœur -et que je connais très bien- qui, en apparence, avaient un gros point de désaccord. Le sujet importe peu. Toujours est-il qu'après avoir écouté leur point de vue respectif, il m'a semblé qu'ils ne parlaient pas de la même chose. Et chacun de défendre sa position à coup d'arguments massues. Quand j'arrive enfin à en placer une -fait rare dans ce genre 'd'affrontement'-, je leur dit, naïvement:

'Mais vous ne parlez pas de la même chose. Toi tu parles d'une catégorie, et toi d'une autre. Vous avez tout les deux raison mais chacun dans votre contexte.'


Tout les deux me disent oui-oui... et continuent à défendre farouchement leur bout de gras.

Pouf, pouf...

Je vais me coucher...

mardi 20 janvier 2009

Réponse à Monsieur Poireau, et aux autres...

J'ai lu le billet de Monsieur Poireau 'Le suicide [ceux qui restent]'. Titre évocateur s'il en est! J'ai voulu commenter et je me suis retrouvée avec une vingtaine de lignes, comme ça, comme pour rien. Alors, j'ai écrit: 'No comment'. Mais en fait, si. 'Comment' ! A tel point le 'comment' que j'ai décidé d'en faire, à mon tour, un billet. C'est assez rare que je parle vraiment de moi sur ce blog. Parfois ça m'arrive. C'est le cas ce soir.


Une distinction d'abord. Entre une tentative de suicide, sorte d'appel au secours adressé à un/des tiers et un suicide -réussi ou non- dont l'intention est bien de mourir. Il n'est adressé à personne en particulier. C'est simplement le besoin d'en finir au plus vite. A mes yeux, il n'y a pas une catégorie 'plus grave' que l'autre. Elles sont simplement différentes. Dans son billet, je présume que Monsieur Poireau parle de la seconde catégorie. En connaissance de cause, je voudrais lui répondre, vous répondre, du mieux que je peux.


Quitte à en faire hurler plus d'un, je reste convaincue que le suicide peut être une solution. Comment vous l'expliquer si vous ne l'avez pas vécu dans votre chair ? Comment faire comprendre à ceux qui restent qu'à un moment, c'est trop ? Qu'ils n'y sont pour rien. C'est trop, c'est tout...


L'espoir avait disparu depuis longtemps. Je ne vivais plus, je survivais tout juste. Il y avait, au plus profond de moi, une telle rage, une telle haine du monde, des gens, mais surtout de moi-même. Je n'avais plus aucune considération ni pour mon esprit, ni pour mon corps. Non, ça allait beaucoup plus loin que ça. Je haïssais cet esprit assassin, sans cesse en questionnement mais incapable de trouver des réponses. Et de même, je haïssais ce corps, cette entrave, douloureuse, malade, mortifère. La vie, ma survie, était une guerre ouverte entre moi et moi. Un enfer.


Quand je sentais que le 'trop' devenait insoutenable, je m'organisais des nuits 'petit bonhomme rouge' - en référence au Johnny Walker-. J'écrivais, j'écoutais de la musique, je buvais. J'éteignais toutes connexions extérieures et me mettais en contact direct avec moi-même. C'était pas tendre. Pour vous faire une idée, je vous livre quelques extraits -les plus acceptables, pardonnez ce reste de pudeur-. Je n'ai touché à rien si ce n'est quelques fautes d'orthographes -qui sont légions dans ce contexte- afin que vous compreniez au mieux. La ponctuation est rare. Comme l'orthographe, elle ne me paraissait pas essentielle.


regard fixe mâchoire serrée à exploser tous muscle tendus à exploser pas un cm carré de calme tout est noir noir noir fureur haine haine haine haine de moi de cette conne de cette merde que je suis


mes mains sur mon front. Mes paumes. Qui tapent qui tapent qui tapent encore et encore et encore. Quelle haine quelle violence y en a trop trop ca déborde ! ca déborde ça vomi de partout de tout les pores de ta peau connasse ! mais t’es qui toi ! t’es qui toi ! se calmer se calmer reprendre son souffle pleurer dégager cette violence. J’arrive pas j’arrive pas à pleurer. Whisky ! le whisky ca aide ca aide à sortir tout ça. Les poing maintenant, les poings sur mon front sur ma tête sur cette tête de grande malade de débile profonde de merde ! et la musique ! la musique canalise la musique canalise la violence. Je frappe moins, j’écris plus ! la musique. Qd lhumour ne suffit plus musique whisky cigarettes. C’est la solution !


Qu’il est laid ce monde.


Alors de morts en morts, de traitements inutiles en opérations invalidantes, de défis -aussi bien professionnels que privés- lamentablement ratés, je survie... jusqu'au jour ou... la petite goutte... et il n'y a plus qu'une chose qui compte: que tout ça s'arrête! Vite! Très vite!


Je le redis, je reste convaincue que le suicide peut être une solution. Dans un tel contexte, rien ne peut laisser présager d'une vie moins douloureuse, rien ne peut laisser penser que le soleil se lèvera demain, éventuellement... Il peut être une solution.


Aujourd'hui, ça va mieux, merci. J'ai raté mon coup et c'est finalement peut-être pas une mauvaise chose. Il y a quelques mois, un de 'ceux qui restent' me demandait si je regrettais. Je ne peux pas répondre. Est-ce que ça valait le coup? Est-ce que j'ai engrangé/engendré plus de bonheur que de souffrance? Le pour, le contre? Comment savoir? Je le saurais le jour de ma mort. Mais ça va mieux merci...

dimanche 18 janvier 2009

Elle est pas belle ma ville?!?

L'Homme est tombé sur un prospectus nous invitant à participer au concours photos proposé par l'a.s.b.l. Le Centre Urbain. Il s'agit de photographier des fenêtres de Bruxelles, antérieures à 1960.

Ni une ni deux, nous avons fait des photos, plein de photos, énormément de photos...Trop peut-être même... A tel point que j'ai du mal à choisir... Vous me donnez un coup de main? Il suffit de regarder les photos ici puis de répondre au sondage juste là à coté...

vendredi 16 janvier 2009

Les Français et internet... toute une histoire -drôle- !


Le téléphone sonne. Après la formule d'accueil habituelle:

'J'essaye de passer une commande sur votre site internet depuis une heure!!! Je vous préviens, ou vous me trouvez une solution maintenant, où je vais voir ailleurs!!!'

[...elle crie... Pour bien se faire entendre probablement...]

'Oui madame... D'abord, on se calme. Quel est votre problème?'

'Je veux faire livrer un bouquet en France alors que votre site ne me propose que des livraisons sur les Pays-Bas et je ne sais où encore. Je veux livrer en France ! '

'Ah... Si vous êtes tombée sur ce numéro de téléphone, et que vous ne pouvez livrer que dans le Bénélux, c'est que vous êtes sur le site belge. Vous voyez l'adresse en haut de votre écran ? '

' ... ... ...'

'Bon, on va le faire pas à pas. Taper 'je-suis-une-femme-d-une-politesse-rare.fr'. Maintenant, choisissez ce que vous souhaitez envoyer. Ensuite, choisissez la couleur. '

'Ah oui... je ne suis plus sur la même page que tout à l'heure...'

[elle crie tout de suite beaucoup moins fort... Elle a du comprendre que je l'entendais bien...]

'C'est certain... Si vous téléphonez ici, à Bruxelles, vous ne pouviez qu'être sur le site belge...'

'Mais... je téléphone en Belgique là????'

'Ben oui...Vous avez fait un numéro international, non?'

'Bon ben je vais le faire toute seule. Les communications internationales, ça coute la peau du cul!'

'Si vous aviez un autre problème, sur la page d'accueil du site français, vous trouverez un numéro de téléphone français. Il y aura certainement... ??? ...'

Elle a raccroché...

mercredi 14 janvier 2009

Bye bye Mister President...

Voici ce sur quoi je suis tombée en furetant sur le blog d' Eric Laforge (Blog qui vaut le détour ceci dit en passant)

Je ne suis pas fan de Pink, le début est un peu bateau, facile, mais les piques lancées ici et là m'ont fait sourire... puis réfléchir...

[Pour les ceusses d'entre nous qui n'en touchons pas une en anglais, c'est sous-titré]

vendredi 2 janvier 2009

C'est quand qu'on va où?

Au magasin, il fait froid ! Froid comment ?
- Mon briquet ne fonctionne plus. Le gaz hiberne.
- Quand je fais pipi, ça fume. Et l’eau de la chasse est gelée.
- Mon bonnet reste arrimé sur ma tête toute la journée.
- Quand je prends ma douche -brûlante-, j’ai les fesses qui piquent si fort que ça fait mal.

A ça, vous rajouter :
- De très très très longues journées de boulot intense. En période des fêtes, les fleuristes, ça chôme pas.
- Des doigts qui ne sont qu’une multitude de coupures et d’ampoules, le tout recouvert de sève collante de sapin
- Des douleurs musculaires dans tout le corps, dues au froid, au stress, à la fatigue
- Des nuits qui n’en sont pas, à se tourner et se retourner en s’énervant de ne pas pouvoir dormir.

Et vous obtenez une ciguë :
- Irascible
- Nerveuse
- Dépressive

Y’en a marre ! De tout et de tout le monde -les clients en premier-

Les vacances seront plus que bienvenues !